Le ministre a rappelé que la communauté internationale avait pris la mesure de la menace grave et imminente du changement climatique, en fixant une « feuille de route » pour la négociation d'un accord complet et global de lutte contre le changement climatique d'ici la conférence de Copenhague en décembre 2009.
Les pays développés ont également décidé de prolonger et renforcer leurs actions après 2012. Les pays émergents ont par ailleurs accepté de mettre en oeuvre des actions de lutte contre le changement climatique qui soient mesurables, communicables et vérifiables, précise la communication. Il sera nécessaire de mobiliser les financements permettant de rendre les investissements sobres en carbone et faciliter la collaboration et le transfert de technologies propres.
Des avancées substantielles ont également été enregistrées en matière de solidarité avec le lancement effectif du fonds du protocole de Kyoto sur l'adaptation des pays les plus vulnérables, et plus encore en matière de déforestation et de dégradation de la forêt, lesquelles sont responsables de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. La délégation française a été particulièrement active sur ce dernier thème.
Cependant, la France regrette, dans la communication, que la communauté internationale n'ait pas pu s'accorder à Bali sur un objectif explicite de stabilisation puis de réduction des émissions mondiales dans les 10-15 ans à venir, sur une diminution d'au moins 50 % de ces émissions d'ici 2050, ainsi que sur une réduction de 25 à 40 % des émissions des pays industrialisées en 2020 par rapport à 1990.
Article publié le 19 décembre 2007